Hey hey toi !
Je suis nouvelle sur ce forum et ej pense qu'une petite présentation pour commencer, c'est pas mal. Donc, à toi le loisir de la lire, ou pas.
றe Cherche pas à savoir qui je suis. C'est trop compliqué, mais tellement simple... Je suis moi.
Tu me connais ou tu ne me connais pas. Portant l'âge du malheur, je m'appelle Noo'.
Prénom, prénom... Quoi de plus étouffant qu'un prénom ? Les gens m'appellent tous pour faire çi, ou encore ça, pour être comme çi ou encore comme ça. Pour certains, je suis "Noé", pour d'autres "Dadou" ou encore "smarties". Qui suis-je alors ?
On a tous nos chaînes, nos cordes qui nous maintiennent dans l'existenciel...Mais quoi de plus étouffant que le prénom ? Ce mot que les gens prononcent pour vous inviter, vous gronder, vous intimider... et que sais-je encore. Le prénom, c'est la corde au cou. Quand on le prononce, on tire sur la corde. Obligée de venir, obligée de répondre, obligée d'aller. Etouffée, étranglée, fatiguée de résister, de faire comme si de rien n'était. Esclave de son prénom. N'appelez pas, ne dites plus le prénom. Car il étrangle, il oblige, il interrompt les rêves.
Donc,...Vous allez me demander qui je suis. Et je vous répondrai sûrement que je ne suis que ce que vous faite de moi. Les gens vous dirons que je suis sympa, timide, d'autre que je suis conne, une tueuse, une aristocrate, une "bourge", ou encore une bonne mère de famille; mais la plus part répondrons tout simplement qu'ils ne me connaissent pas.
Je ne sais pas qui je suis. Personne ne sait vraiment qui il est.
On est ce que les autres font de nous, en fonction de ce que l'on fait d'eux...? Je suis le produit, le résultat de vos jugements, de vos insultes, de vos moqueries, de vos abus, de votre franchise, ou même de votre gentillesse. Car en d'autres lieux, en d'autres temps et circonstances : j'aurais certainement été différent(e).
Quelle « ville » ? Garons. Une petite « ville ». Où tu t'ennuie. Un petit village où il se passe des choses passionantes. Je glande au lycée : Daudey'... Donc, des journées où tu taffes avec des cours parfois chiants : maths, physique, svt ; parfois passionnants : Art, Théâtre, Français, Histoire, anglais...ok.
Elle a toujours cru que la vie est piquante, mais aujourd'hui elle découvre que c'est un concentré de sadomasochisme. Une étoile s'efface parce que passent les nuages. Pas la peine de t'expliquer le sens de cette métaphore.Comment j'ai atteri sur ce forum ? Simple ! Google, un lien, et c'est dans la poche !
Passionée par la photographie, la musique, composer, dessiner, écrire...
Je n'ai pas en connaissance mes points forts, car je ne montre presque jamais mes écris. Il faut être clair dans la vie. En ce qui concerne mes points faibles je dirais que j'ai le défaut de raconter 10 minutes de la vie en 10 pages^^ Ah...et puis les fautes d'orthographes...Mais je pense surtout n'être pas suffisament entraînée. Enfin j'espère.
Maintenant, ferme les yeux, s'il te plaît. Ferme les yeux. Et imagine. Imagine comme le monde est grand et comment l'univers est infini.
INFINI. Imagine le temps éternel.
ETERNEL. Dans le grand espace, des milliards de planétes valsent sans fin, flanquées de milliards de cométes et d'étoiles, telles des lanternes guidant les esprits. Il y a 1000 vents doux qui n'existent pas et qu'on entends murmurer l'histoire de la vie. N'ouvre surtout pas les yeux. Respire doucement. Laisses-toi porter par l'éternel et l'infini. Quelle est cette magie ?
C'est celle qui t'envahit lorsque tu écris. Laisser courir son crayon sur le papier est plus fort que l'on ne peut l'imaginer. Derrière les mots se trahissent les émotions, or, pour ne pas pleurer encore, tu gommes. J'aime écrire. ECRIRE. C'est tellement profond, dense. Fin de presentation : Merci à ceux qui m'ont lu jusqu'au bout.
Et...Ah oui...aujourd'hui c'est mon anniversaire -_-'
*Joyeux Noël*
Chapitre I
"Ecoute, j'ai envie de te dire...c'est quoi le véritable problème ? Contre qui te bas-tu ? Le système, les gens, ou toi-même ?" Cette parole, telle une petite bête mystérieuse et intérieure, lui dévorait le crâne. Une sensation de "tournis", comme dans un manége.
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Une salle de faculté, des étudians plongés dans leurs rêves. Une jeune femme prenant la parole. Elle bagaye, les autres rigolent de sa maladresse. "Si tu arrive à compter jusqu'à trois sans bagayer, on t'écoute, d'a..d'accord ?", " Ca m'étonnerais qu'elle y arrive, elle est bien trop "coinçée du cul" !". Un nouveau fourire général, une nouvelle humiliation personnelle. Elle s'enfui, se cachant le visage, s'évapore.
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Elle relève la tête et observe longuement le plafond vouté de la chambre, finement éclairé par la clarté de la Lune. S’enveloppant entre les filets de la couverture, elle reste là, inerte, à rêvasser comme à son habitude. Mais elle n'eut pas le temps de savourer plus longtemps la douceur et la tranquillité du silence. Un sentiment d'inquiétude et de mélancolie sembla se répandre d’elle, dans la pièce. Cette impression désagréable, comme si tout contrôle s’évanouissait, lui effleura le corps. L’espace semblait plus noir, et l’air plus chaud. Bientôt il se fit étouffant.
La jeune femme eue bien du mal à trouver le sommeil. Cependant elle c'était finalement endormie comme une petite fille, et avait fait l’expérience d’un rêve des plus étranges. Un homme l’appelait enfermé par une grille, derrière des barreaux. Ses mains étaient meurtries, couvertes de sang tant il avait martelé les tiges de fer. Son regard tourmenté ne reflétait que la peur, le trouble et l'anxiété. L'individu semblait vraiment mal en point et s’égosillait avec l’espoir qu’une personne vienne à son secourt. Il suppliait qu'on le laisse s'enfuir.
Elle s'était réveillée au milieu de l'obscurité, transpirante. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, elle était allée quérir un verre d'eau, tout en essayant de reprendre ses esprits. Elle se regardait dans la glace et son reflet lui paraissait piteux, misérable. Celle-ci était par la suite retournée se coucher, mais en vain, car il n'avait pas réussi à recouvrer le sommeil. La nuit passa vite, à l'égal d'un courant d'air.
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- Mr X est coupable.
- Mr X n'est pas coupable !
- Mr X est innocent !
- Mr X a quelque chose à se reprocher !
- Mr X est complice.
- Mr X n'est pas complice !
- Mr X est psychopathe !
- Mr X n'est pas psychopathe.
- Mr X mérite attention.
- Mr X n'est pas fiable !
L’audience ne pouvait plus retenir ses cris de désespoirs, ni de joie. « Coupable » fut le mot décisif qui arrêta le débat. L’avocate du plaintif laissa échapper un petit sourire en coin, ce qui fit à celui-ci le plus grand bien. Et c'est sur ces quelques mots matinaux que la jeune femme se leva enfin, serra amicalement la main à ses clients, et alla se préparer à rejoindre ces messieurs dans la salle de restauration pour le traditionnel cocktail.
Le procès avait eu lieu à la cour de justice de New-York, dans le quartier de Brooklyn, surveillé exceptionnellement par des policiers en armes, car le FBI était lui aussi de la fête. Accompagnées de musique douce et gaie, les voies rieuses se recueillaient et se remémoraient les luttes auxquelles elles avaient été confrontées ces derniers mois.
Rien ne pouvait interrompre cette joie ambiante, sauf peut-être le passage dans l’auditoire du condamné et de ses complices. Accusés pour trafique d’armes, de drogues dures, et pour une tête coupée par-dessus le marché, ces riches commerciaux de la société « Kafrak » finiraient leurs jours en prison. Jamais l’avocate n’avait connu un silence aussi glacial que celui qui s’abattit à cet instant précis dans la salle lorsque que les criminels furent transférés. Ni un regard aussi haineux et noir que celui de l’ex-président indien, M. Djaohar. Un mystérieux personnage. Même après des semaines et des semaines de recherches, d’études sur lui, il réussissait toujours à la surprendre par ses comportements souvent inexplicables. Mais cette aventure était bel et bien terminée, elle respirait. Cette affaire était décidément bien trop compliquée. Et cette impression, que les nuits blanches et que les heures de dissections des dossiers continueraient encore, lui restait insupportable. En effet, elle n’arrivait pas à concevoir que toute cette anarchie n’était simplement que du passé, aussi récent était-il. Une banale envie lui venait à l’esprit, mais qui se révélait être pour elle un vrai luxe : dormir.
Le petit sablé que lui tendait le serveur - qui avait sûrement remarqué son inconsciente fixation du buffet - lui semblait à première vue fort appétissant. Ne se faisant pas prier et après avoir dignement remercié l’aimable personne, elle goba le biscuit sans la moindre retenue. Effectivement, voilà moult mois qu’elle avait été contrainte de se rallier au système « plats très vite préparés pour plus vite travailler », entendez pâtes et pain à la carte. Oui, le dossier mérite un travail consciencieux, et on se doit d’être « possédé » par les problématiques qui se posent.
Le goût sophistiqué de la gourmandise ainsi que le champagne - tout aussi exquis - lui fit perdre son attention et elle se désintéressa du petit monde présent. Stephan Vatcklife, le P-DG de la M.A.S.A. - Monopole des Armées Secrètes d’Amérique - la rappela de son univers la félicitant, ce qui la fit un brin sursauter.
- Félicita…Oh je crois que vous avez besoin de prendre des vacances Miss !, s’exclama t-il.
- Je crois aussi, répondit- elle souriante, mais que voulez-vous, lorsque des vies sont en jeu…
- …Très juste façon de voir les choses, je vous admire vous qui êtes si jeune…mais diable non sans efficacité ! Agent Schneider…
La jeune femme, prise à dépourvue, jeta aussitôt une foule de regards autour d’elle.
- Ne vous inquiétez de rien, miss, les hommes et les femmes que vous trouverez ici ne sont que du P.S.C.D., comme vous, ou du FBI !, s’esclaffa t-il.
- Ah…mais je préfère tout de même rester discrète si vous n’y voyez pas d’objection, rétorqua t- elle sèchement, vexée par le jeu auquel se prêtait son supérieur.
L’animal ne trouva rien à répondre excédé de se voir remballé par une novice de vingt trois ans tout au plus, et ce une femme. Celle-ci l’observait, d’un œil attentif. Il passa finalement.
- Une vraie Sherlock Holmes miss !, ironisa t- il, ridicule, par la lenteur de sa prise de parole.
L’agent avait évidement souligné qu’il n’en pensait pas un mot. Elle le regardait toujours avec la même forte assurance, ce qui le déstabilisa et le fit battre en retraite.
- Hem, il ne me reste plus qu’à vous souhaitez une bonne remise sur pied car vous êtes bien maigre agent Schneider ; et…bien sûr mes félicitations, vous vous êtes bien battue ! A très bientôt Agent Schneider, déclara le ballot tout en appliquant sa dernière parole.
Sur ce, il serra ardemment la main de son interlocutrice à la manière de lui prouver qu’il était encore son supérieur. Celui-ci acheva le dialogue et s’enfuit par de là le buffet, prenant soin de lui gaspiller des faux sourires, sentant les coups d'œil chevaucher de son côté. Elle les lui rendit tout aussi théâtralement et retourna à ses occupations, au bord d’une fenêtre.
Cependant, avant qu’il ne sorte définitivement, elle lâcha sur un ton quelque peu narquois :
- Et…au-faite, joyeux Noël M.Vatcklife !
Il la fusilla du regard et s’empressa de tracer sa route, grommelant quelques jurons russes. Elle sourit en tapinois, amusée par la susceptibilité du gros bonnet et replongea dans sa lente contemplation. Les bruits et les regards se dissipèrent aussitôt.
Tandis que le tonnerre arrachait quelques grosses goûtes, la petite abbatiale comme brisée par les foudres de Zeus sembla s’évanouir dans un décor embrumé, telle une icône picturale. Une nostalgie amère s’empara de la jeune femme qui se laissa tomber sur une banquette de fenêtre en moleskine. Si elle avait pu, elle aurait été actrice ou écrivain. Ce qui n’est pas très original, me direz-vous. Evidement c’était sans penser à la force de persuasion des parents-tuteurs moralistes. « Trois bouchées de pain avec en prime une vie de débauche ». « C’est ça que tu veux ? ». « Médecin, voilà un métier stable et qui traverse nos générations », suppliaient-ils. Les pauvres, s’ils savaient. Elle n’a jamais pu leur dire, ils n’auraient pas survécu. Ils en ont trop peur : des armes, des corps, du sang.
Les absences longues et répétitives ne les ont pas alertées. Ni les onze mois d’« exil ». Onze mois d’une pure horreur. Ni la métamorphose qui s’en suivit, sans parler des discours vagues et imprécis sur ses soi-disantes études en Médecine. Cacher et tromper, voilà les maîtres mots.
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Subito, un homme aux épaules rectilignes, au buste droit et athlétique se présenta. Séduisant, il ne devait pas avoir plus de la trentaine. Ses yeux bruns et enjoués dégageaient une aura bienfaisante et amicale. Son visage fin et harmonieux mettait tout de suite en confiance. De plus, c’était certainement un Casanova ou Don Juan.
Il était vêtu d’un smoking noir certes classique, mais qui, en revanche, lui donnait une classe infinie.
- Bonsoir Mrs., commença t-il chaleureusement, permettez-moi de vous flatter, c’est un vrai coup de maître que vous avez accomplit pour ces personnes ! Votre popularité va fulminer comme une explosion !
- Peut-être…quoi qu’il advienne je vous remercie bien Monsieur… ?
- Michel Vanzeymenter, Mike, si vous préférez. Je suis le président du groupe V (ndlr : Vanzeymenter, groupe gérant établit à Wall Street dirigeant différents secteurs mondiaux (secteurs hôteliers, secteurs commerciaux et d’exportations, secteurs financiers…) et de nombreuses sociétés dans le monde entier, ex. : Microsoft,…).
- Merci, je connais. Et vous compter ruiner encore combien d’Etats comme jusqu’à présent ?, jeta t- elle écœurée.
- Des rumeurs, que des rumeurs !, je vous assure. Il est vrai que certains de nos projets récemment lancés se sont révélés être défectueux, mais ils ont malgré tout permis un certain progrès positif pour notre patrie, se justifia t-il sur la défense.
- Je ne me rappelle pas vous avoir demandé de vous justifier ainsi mais…
- Je…
- ...Mais au fond je vous comprends. Ca ne doit pas être facile d’être à la tête d’une société qui - si un jour fait faillite - condamne le monde entier. Remarquez, il ne suffit pas nécessairement qu’elle « krach ».
- Mais… !
- Au plaisir, M. Vanzeymenter, termina t- elle.
Sur ce, elle s’en alla, détestant profondément ces gros milliardaires dont la course aux capitaux dégoutait. « Que leur fièvre de l’or les empoisonnent ».
- Waw…, lâcha le financier spontanément.
Traditionnellement, il n’avait pas à courir les femmes. Elles venaient à lui. La jeunesse, le charme et des millions de dollars pour un seul homme, n’est- est-ce pas honteux ? Mais probablement ces cadeaux de la vie se trouvait être des lots piégés.
Voilààà
Ce n'est que le début, mais j'espére que ça t'a quand même plu
Merci d'avoir lu